24 HEURES CHRONO A PEKIN
   
Air China  Acte I Place Tian Anmen en 1989 Tian Anmen aujourd’hui
     
La Cité interdite qui n’a d’interdit que le nom et le soldat qui va avec Not my cup of tea ! Where is the toilet ?
     
Cloué au sol Si la lenteur ne fait pas partie du vocabulaire Chinois Faire bouillir la marmite si
     
Calme apparent Presque serein pour de faux Protégé par cette horrible bête genre pitbull de garde à la Chinoise
     
Sortant les griffes à qui s’approcherait de trop près Vous envoyant tout droit au ciel En transit par le vieux  quartier Hutong « Mongole » ou ce qu’il en reste
     
Rénové pour certains Passant d’une allée à l’autre Jusqu’à l’hôtel les pieds bien sur terre entre 3 crachats
     
 
Réception rénovée il y a juste un mois   Du Beijing International hôtel
     
 
By day   By night
     
   
Nostalgie créatrice d’émotions bouffeuse d’énergie le cœur battant la chamade, J’étais venu une première fois à Pékin en 1990 à peine quelques mois après le massacre de Tian Anmen, et une deuxième fois avec mon amoureuse Suédoise enlevée en Thaïlande avant d’embarquer pour le transsibérien express il y a maintenant 20 ans c’était en 1992, mais nous n’avions pas eu les moyens de prendre une chambre, en fait nous nous étions réfugiés au Beijing International Hôtel poursuivis par une quinzaine de Chinois entrain de nous caillasser  pour une ubuesque histoire de chocolat, saut pieds joints par-dessus le comptoir persuadé d’être en sécurité à l’intérieur, c’était une erreur d’appréciation, la police que je croyais intervenante pour faire sortir les assaillants m’a en fait arrêté MOI et détenu 24 heures dans leurs geôle.  Je dois reconnaitre pour faire court et avec le sourire que la chambre d’hôtel est beaucoup plus confortable y incluant la non inclusion d’un coup de pied dans les côtes d’un enragé policier de son état. La place devant l’hôtel était pour ainsi dire quasi déserte excepté bicyclettes en nombre et Chinois assis par terre à attendre Dieu seul sait quoi, maintenant routes métro et buildings y règnent dans un chaos plutôt organisé. Le paradoxe qui aurait toutefois encore de quoi m’inquiéter aujourd’hui, c’est que je transporte dans mes valises un CHOCOLAT GEANT DE 5 KILOS que je suis censé (si tout ce passe bien) ramener en Corée du Nord, en espérant si problème il devait y avoir qu’il ne soit pas proportionnel à sa taille.
Suite au prochain épisode et pour autant que je ne me retrouve pas chocolat!!!