MISSION SPECIALE EN COREE DU NORD

Rencontre E X P L O S I V E  en République Populaire Démocratique de Corée avec YANN MOIX écrivain prix Goncourt, producteur du film PODIUM 4 millions d’entrées au Box Office.

Olivier Racine le Monsieur au TOBLERONE

Extrait du débat au cinéma Saint-Germain Paris 6ème du 21 janvier 2013 diffusé en ligne sur LA REGLE DU JEU

Corée du Nord: un grand soir est-il possible au pays du matin calme ?

Un débat animé par Guillaume Erner journaliste à France Inter

Avec : Yann Moix, Michaël Sztanke, Nathalie Tourret.

CERVIN / MATTERHORN 4478 M

Pyramide chocolatée, c'est volontiers que je vous la sert sans risques en vidéo accompagné d'un

Symbole de la Confédération Helvétique, le Cervin dispute à l'Alpamayo (Andes) et à l'Ama Dablam (Himalaya) le titre de plus belle montagne du monde. Il symbolise, par la hardiesse de ses faces et la beauté de sa pyramide, la montagne idéale que tout alpiniste rêve de gravir un jour.

Un sommet très exigeant :

Deux voies, la voie normale suisse (arête du Hörnli, cotation AD = Assez Difficile), et la voie normale italienne (arête du Lion, cotation AD = Assez Difficile) attirent les alpinistes. Le faible taux de réussite sur ces voies normales (seulement 60 % des candidats à l'ascension par l'arête du Lion ou par l'arête du Hörnli atteignent le sommet) s'explique par les principales causes suivantes :

- une condition physique insuffisante. L'ascension du Cervin est très longue (1200 mètres depuis le refuge du Hörnli), physique (nombreux passages équipés de cordes fixes sur lesquelles il faut se tracter), et l'altitude amplifie ces difficultés. Pour réussir l'ascension du Cervin, une excellente condition physique est indispensable, afin de pouvoir escalader et désescalader rapidement.

- une acclimatation insuffisante. Le sommet culmine à 4477 mètres, il est donc indispensable d'être très bien acclimaté avant de tenter cette ascension de haute altitude. Les ascensions de sommets au-dessus de 3500 m ou même 4000 m n'apportent que peu d'acclimatation, si on les fait à la journée depuis la vallée, ou si on ne dort pas assez haut en refuge, car on ne reste pas assez longtemps en haute altitude, au-dessus de 3000 m, ce qui ne permet pas aux phénomènes d'acclimatement de se mettre en route.

- une insuffisance de niveau technique en escalade rocheuse. Même si quelques courtes parties de l'ascension s'apparentent à une marche sur sentier aérien, la majorité du parcours est une escalade continue de 2ème ou 3ème degré (les passages de quatrième degré sont équipés de cordes fixes ou d'échelles de corde), qui se transforme à la descente en une longue désescalade. Il est donc indispensable de pratiquer très régulièrement l'escalade en salle ou en extérieur durant les trois mois précédant le stage. Il est également indispensable d'avoir déjà effectué plusieurs ascensions rocheuses en chaussures d'Alpinisme (pas en chaussons d'escalade), et de pratiquer régulièrement la désescalade en passages de deuxième degré.

- une insuffisance de niveau technique en escalade glaciaire. Une partie de l'ascension, très aérienne, se fait crampons aux pieds, il faut donc bien maîtriser les techniques de base du cramponnage.

- absence de journée de sécurité permettant de faire face à une journée de mauvais temps, et donc de décaler l'ascension pour la tenter par bonnes conditions météo.

Ne sous-estimez pas le Cervin : avant dernier grand sommet des Alpes à être conquis (le dernier fut La Meije), il reste l'une des classiques les plus difficiles des Alpes. Si vous n'alliez pas une excellente condition physique et une bonne expérience de l'escalade rocheuse en chaussures d'Alpinisme, vous ne pourrez pas atteindre le sommet.